1°) Les fréquences alléliques sont estimées par dénombrement d'allèles. D'où, pour l'allèle A1 par exemple :
fréquence deA1 =
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2 x 32 + 36 + 60
|
= 0,20 = p
|
2 x 400 |
b) Effectifs théoriques
A1A1 : 0,202 x 400 = 16
A1A2 : 48
A2A2 : 36
A1A3 : 80
A3A3 :100
A2A3 :100
c) Comparaison des effectifs théoriques aux effectifs observés par un test chi deux de conformité
dd1 = 6-2-1 = 3 ; au seuil de 5%, le X2 calculé est supérieur à celui de la table (7,815) il est donc hautement significatif. Par conséquence les proportions des génotypes ne sont pas conformes à celles de la loi de Hardy-Weinberg, on peut rejeter l'hypothèse de la panmixie.
3°) La consanguinité a pour effet d'augmenter la fréquence des homozygotes et de diminuer celle des hétérozygotes, par rapport aux proportions données par la loi de Hardy-Weinberg. C'est effectivement ce que l'on constate. Par conséquent, la consanguinité peut expliquer les écarts significatifs entre les effectifs observés et théoriques précédents.
Pour l'ensemble de la population, les fréquences théoriques des génotypes sont :
A1A1 : (1 - F) p2 + Fp A1A2 : 2 pq (1 - F)
A2A2 : (1 - F) q2 + Fq A1A3 : 2 pr (1 - F)
A3A3 : (1 - F) r2 + Fr A2A3 : 2 qr (1 - F)
4°) La fréquence des A1A2 permet tout simplement de calculer F :
fréquence des A1A2 = 2 pq (1 - F)
36
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= 2 x 0,20 x 0,30 (1 - F )
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400
|