Pratique de l'analyse génétique.
Pour procéder à une analyse génétique correcte,
comme pour toute démarche expérimentale :
Exemple : soit deux souches d'un même organisme qui diffèrent par un caractère. Pour expliquer cette différence, l'hypothèse la plus simple que l'on puisse formuler et soumettre à l'épreuve de l'expérience est " les deux souches diffèrent entre elles par deux allèles d'un même gène ".
Il est donc nécessaire de pouvoir prédire les résultats attendus si l'hypothèse est vérifiée. En effet, pour qu'une expérience soit concluante, il faut qu'elle soit conçue en sorte d'obtenir des résultats différents selon que l'hypothèse de départ est vérifiée ou non.
Exemple : pour tester l'hypothèse que deux souches diffèrent entre elles par deux allèles d'un même gène, on réalise un croisement entre des individus de ces deux souches.
Si les résultats obtenus (observés) sont compatibles (aux fluctuations statistiques près) avec les résultats attendus dans le cadre de l'hypothèse formulée, celle-ci est considérée comme valable (on dira "vraie") tant que d'autres données ne la remettent pas en cause.
Par contre, si les observations ne sont pas compatibles avec les prédictions de l'hypothèse, on doit rejeter cette hypothèse et en formuler une autre, compatible avec l'ensemble des données acquises qui, si nécessaire, doit être vérifiable par d'autres expériences.