1°) Le référentiel
R par rapport auquel le mouvement de M est plus simple est, par rapport à
G, en rotation uniforme autour de Oz avec la vitesse angulaire w. Les origines des deux référentiels
sont confondues. Le mouvement de M dans ce référentiel est alors rectiligne
uniforme.
On peut choisir comme base de G, la base cartésienne
mais on peut également choisir dans les deux référentiels la
même base cylindrique.

2°) La vitesse de M pour R est égale à

Pour un observateur lié au référentiel
R, G tourne avec une vitesse angulaire de rotation telle que :


La vitesse de M par rapport au référentiel
G est alors la somme de la vitesse de M par rapport à R (la tige) et de la
vitesse de la tige (R) par rapport à G; cette dernière est l'opposée
de la vitesse de G par rapport à R exprimée précédemment
:

Avec les données, 
Nous retrouvons bien la règle de composition
des vitesses lorsque les origines O et O1 des référentiels restent
confondues :

Entre l'instant initial et un instant t donné,
la trajectoire de M par rapport au référentiel R est la portion de
droite qui porte le vecteur de base .
Par rapport au référentiel G, la portion
de trajectoire d'entrainement à l'instant t est une portion de cercle passant
par M*, point de la tige coïncidant avec M à cet instant.

La trajectoire par rapport au référentiel
G est une portion de spirale.
Au temps t = 4 secondes : q
= p rad et 
3°) Par rapport à R, l'accélération
du point M s'écrit :

Dans ce cas, .
La vitesse relative non nulle et le fait que R soit
en rotation, entrainent l'existence de l'accélération de Coriolis .
Ici,
et 
On a donc .
Pour l'accélération d'entrainement,
le vecteur rotation étant de norme constante et les origines étant
confondues, l'expression générale se simplifie et il ne reste qu'à
calculer le double produit vectoriel .
L'expression de l'accélération par rapport
au référentiel G est alors :

Soit dans la base cylindrique, nous retrouvons l'expression
bien connue :
(M)

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