Soit un gène autosomique A dans une population sous deux formes allèliques A1 et A2 de fréquences identiques dans les deux sexes. Comme il y a codominance, la distinction des 3 génotypes est possible.
. Si on désigne par p la fréquence de l'allèle A1 et q la fréquence de l'allèle A2 avec p+q=1.
. Si on suppose que le nombre d'individus dans la population étudiée à la génération n, est très grand et que les croisements s'effectuent au hasard ainsi que leurs gamètes (panmixie et pangamie).
. Si on admet également qu'il n'y a pas de sélection, de mutation, de migration dans cette population.
. Si il n'y a pas de superposition de générations dans les croisements.
. Si les différents génotypes sont viables et féconds.
Les individus de la génération n + 1 seront considérés comme les descendants de l'union au hasard d'un gamète mâle et d'un gamète femelle.
Par conséquent, si à la génération n la probabilité de tirer un allèle A1 est p, celle de produire après la fécondation un zygote A1A1 est : p x p = p2
de même pour A2, celle de produire un zygote A2A2 est : q x q = q2.
La probabilité de produire un hétérozygote est : pq + pq = 2pq.