1 locus diallélique autosomique (modèle de base)
Soient A et a 2 allèles à un même gène, de fréquences respectives p et q, avec A dominant sur a. Dans ce cas les génotypes (AA) et (Aa) ne pourront pas être distingués dans la population. Seuls les individus de phénotype [A] d'effectif N1 pourront être reconnus des individus de phénotypes [a] d'effectif N2.
Génotypes |
AA
|
Aa
|
aa |
|
Phénotypes |
[A]
|
[a] |
||
Effectifs |
N1
|
N2
|
=N
|
|
Fréquences génotypiques |
1-q²
|
q²
|
avec :
et la fréquence de l'allèle :
Il s'agit d'une méthode couramment utilisée en génétique humaine pour calculer la fréquence des gènes récessifs rares.
Fréquences des homozygotes et des hétérozygotes pour des gènes récessifs rares chez l'homme :
(d'après Lenz, 1976)
Gène |
Incidence dans la population (q²) |
Fréquence allélique (q) |
Fréquence des hétérozygotes (2pq) |
Albinisme |
1/22 500 |
1/150 |
1/75 |
Phénylcétonurie |
1/10 000 |
1/100 |
1/50 |
Mucopolysaccharidose 1 |
1/90 000 |
1/300 |
1/150 |
La figure 1 montre la correspondance entre la fréquence allélique q de a et les fréquences génotypiques dans le cas de deux allèles en régime panmictique. Lorsque l'un des allèles est rare, presque tous se trouvent dans la population sous la forme hétérozygote
fréquences génotypiques en fonction de la fréquence allélique en régime panmictique. |
La fréquence maximale des hétérozygotes H est atteinte lorsque
p = q et H = 2pq = 0,50.