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Le théorème précédent s'étend dans certains cas
où interviennent des suites tendant vers .
Par contre il est d'autres cas où l'on ne peut pas
conclure de façon générale. Cela justifie, a posteriori, la réserve vis à vis
de la notation .
Encore une fois les suites qui tendent vers ne sont pas des suites convergentes, même si leur comportement,
parmi les suites divergentes est particulier.
Toutes les propositions énoncées dans ce paragraphe se démontrent immédiatement. Leur
preuve peut constituer un exercice facile.
Proposition. Soient ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Preuve: Utilliser les définitions.
En revanche si tend vers -
, on ne peut conclure de façon générale
comme le montrent les exemples suivants.
Exemples
On considère la suite = (n2)
et on prend successivement pour
les
suites (n), (-n2 +1) et (-n3).
La suite +
tend vers +
dans le premier cas, a pour limite 1 dans
le second, tend vers -
dans le
troisième.
Proposition. Soient ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Preuve: Utilliser les définitions.
En revanche si on ne peut pas conclure
de manière générale comme le montrent les exemples suivants.
Exemples
On considère la suite = (n)
et on prend successivement pour
les
suites
La suite a pour limite 0 dans le premier cas, 1
dans le second et tend vers +
dans
le troisième.
Proposition. Soit ![]() Si ![]() ![]() ![]() Si ![]() ![]() ![]() |
Preuve: Utilliser les définitions.
Attention : c'est seulement dans le cas où un a un signe constant à partir d'un certain
rang que entraîne
tend vers +
(ou -
).
Groupe MMM Maths UPI Université Pierre et Marie Curie (Paris 6)