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Limites de la seconde loi de Mendel

1- Les différentes combinaisons alléliques d'un gène rencontrées chez un hétérozygote F1 peuvent donner des phénotypes exactement identiques, différents ou très différents.

Si un hétérozygote A1/A2 présente :

le même phénotype que par exemple l'homozygote A1/A1 : on dit que A1 est dominant et A2 récessif.
Exemple : les caractères du Pois étudiés par G. Mendel.

un phénotype intermédiaire entre ceux des deux homozygotes correspondants : on parle de semidominance, de dominance incomplète, de dominance partielle ou de récessivité incomplète.
Les exemples sont rares chez l'homme mais possibles chez les plantes (ex : la couleur des fleurs).

un phénotype correspondant à la somme des phénotypes des homozygotes correspondants : on parle de codominance.
Exemple : le groupe sanguin MN.

un phénotype plus marqué que celui des homozygotes on parle de superdominance.
Exemple : la vigueur hybride chez les plantes.

2- Les termes utilisés pour décrire les interactions entre allèles conduisant à un phénotype dépendent du mode d'observation de ce phénotype. Exemple : les hémoglobines.

Auteur : SB,siecle.gif (1154 octets),Université Paris-Sud,Orsay, 1999

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