Du théorème des accroissements finis sous sa seconde forme on déduit immédiatement
linégalité des accroissements finis. Celle-ci est plus générale que
le théorème des accroissements finis, dans la mesure où elle sétend
à dautres fonctions que les fonctions numériques de variable réelle,
par exemple les fonctions de Rn dans R ou
de R dans C.
De plus, dans le théorème des accroissements finis, le point c qui
intervient n'est pas connu, tandis que, à partir d'informations générales
sur la dérivée on peut tirer des conclusions sur la différence f(xi)-f(x1))
pour tout couple
Théorème. Soit f une fonction
dérivable sur un intervalle I, on suppose quil existe un réel M>0 tel que ![]() |
La preuve est une conséquence immédiate du théorème des accroissements finis
Groupe MMM Maths UPI Université Pierre et Marie Curie (Paris 6)