La sédimentation se trouvera perturbée par l'agglomération
des particules, ce qui aura pour effet d’accroître la taille des
particules et de changer leur densité (présence d'eau interstitielle).
Le phénomène est d'autant plus accentué que la trajectoire
(curviligne) des particules est grande (par rapport à une trajectoire
rectiligne), augmentant ainsi les probabilités de collisions. En d'autres
termes, les résultats obtenus dépendront de la profondeur du
bassin et non plus seulement de sa surface.
L’expérience montre que l'agglomération des particules
est d'autant plus rapide
- que la concentration de la suspension est élevée,
- que les particules ont à la fois des tailles et des masses volumiques
très différentes,
- que la viscosité du liquide de suspension est basse (température élevée).
Il n'existe pas de formule mathématique disponible actuellement pour
exprimer la vitesse de sédimentation en fonction des caractéristiques
connues des particules. L'étude expérimentale reste donc la seule
option pour calculer l'ouvrage de décantation devant traiter ce type
de suspension.